QUESTIONNAIRE
pour dresser un bilan et mesurer l’impact

L’aprova 84, en tant qu’administrateur du FSPMA*, coordination associative en PACA (Mouvement Associatif et CRAJEP*), s’associe aux communiqués du Mouvement Associatif au niveau national (liens) et souhaite porter une démarche auprès du Préfet de Région, conjointement avec la CRESS PACA, dans le but d’apporter à la fois des arguments qualitatifs concernant les emplois aidés au sein des associations (emplois avenir / CAE), mais aussi des éléments proactifs et de mise en perspective sur l’impact des mesures annoncées par l’Etat.
Afin de collecter ces informations sur notre territoire, je vous invite à prendre 3minutes pour compléter le questionnaire en ligne ICI avant le 29 septembre.

François LENTIN
Président de l’aprova 84, administrateur du FSPMA

*FSPMA : Fond de Solidarité et de Promotion du Mouvement Associatif
*CRAJEP : Comité Régional des Associations de Jeunesse et d’Éducation Populaire

 

Le 12 septembre 2017

 Il faut dans l’immédiat maintenir les contrats aidés, sans mesures concrètes de remplacement leur remise en cause n’est pas envisageable.

La ministre du Travail a annoncé fin juillet une réduction du nombre de contrats aidés. Coûteux et inefficaces, ils ne seraient qu’un effet d’aubaine. Pourtant, une étude de la DARES (service qui dépend directement du ministère du travail) montre qu’ils répondent, dans le secteur non marchand, à de véritables besoins. Dans ce secteur (associations et collectivités), 64% des embauches n’auraient pas été possible sans aide.

Il est paradoxal de présenter les contrats aidés comme une aide aux associations face aux baisses de subventions induites par la baisse des dotations aux collectivités territoriales puis de remettre en cause ce dispositif sans mesures de remplacement opérationnelles.

Les associations utilisent les outils de la politique de l’emploi pour répondre à leurs besoins en étant parfaitement conscientes que ces dispositifs ne constituent pas une véritable politique de l’emploi associatif.

Beaucoup d’associations vont se retrouver en difficulté. Dire que les contrats aidés ne servent à rien, ce n’est pas raisonnable. Ils permettent de donner du travail à des personnes qui en étaient dépourvues tout en permettant à des associations de développer leurs projets.

La suppression de l’enveloppe parlementaire sans aucune réaffectation des économies réalisées pour le secteur associatif, la baisse des dotations aux collectivités avec pour risque majeur d’impacter les subventions aux associations et la fin des contrats aidés envoient des signaux inquiétants au monde associatif et contraire à l’engagement du président de la république de « donner aux associations les moyens d’assurer le développement de leurs projets. »

A l’occasion de cette rentrée associative, plus de 13 millions de bénévoles (150 000 dans le Vaucluse) renouvellent leurs engagements, 1 800 000 salariés environ (15 000 dans le Vaucluse) reprennent leur activité professionnelle, quelques 25 millions de nos concitoyens commencent leurs activités au sein d’associations.

Il est urgent de rassurer l’ensemble des acteurs et des usagers associatifs en mettant en œuvre une véritable politique pour la vie associative. Celle-ci fait vivre nos territoires qu’ils soient ruraux ou urbains et permet une cohésion sociale et territoriale indispensable dans notre société complexe, marquée par des transitions multiples.

L’aprova 84 s’associe au Mouvement Associatif et au Réseau National des Maisons d’Associations pour demander une révision des décisions prises pour les prochains mois quant au niveau d’emplois aidés et l’ouverture d’une concertation sur les enjeux de financement des activités d’utilité sociale et de vie associative.

François LENTIN
Président de l’aprova 84